Jardin des Lentillères : vers un véritable dialogue pour repenser un projet d’écoquartier des maraîchers

Concilier la construction de logements ainsi que la préservation des terres et des projets nourriciers ne peut se faire que par le dialogue et dans la légalité.

Pour le jardin des Lentillères à Dijon, si l’enjeu est bien de préserver un maximum de terres cultivables, chaque acteur dans ce dossier doit faire preuve de responsabilité. En effet, cet espace est devenu un lieu agricole, social et culturel innovant pour les dijonnaises et les dijonnais qui s’y retrouvent.

Le développement de l’agriculture urbaine et périurbaine de qualité à Dijon et Dijon Métropole est une politique prioritaire  inscrite dans le projet d’aménagement et de développement durable du PLUiHD (multiplication des jardins collectifs, système alimentaire durable à l’horizon 2030).

Dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt «Territoire d’innovation de grandes ambitions » par l’Etat, Dijon Métropole s’est positionnée comme chef de file d’un projet nommé Dijon, territoire modèle du « système alimentaire durable de 2030 », qui se décline autour de trois axes :

  • Un système alimentaire facteur de qualité environnementale du territoire.
  • Un système alimentaire facteur de développement économique et d’emplois pour le territoire
  • Un système alimentaire facteur de qualité de vie et de cohésion sociale

Cette démarche  intégrant des usagers, tant dans la mise en place que dans l’évaluation des actions, le CAPREN a été pressenti afin de participer au comité de pilotage concernant l’appel à projet alimentaire territorial.

Dans le cadre du SRADDET (schéma régional d’aménagement et de développement durable des territoires) en cours d’élaboration en région BFC, France Nature Environnement a demandé lors de la séance plénière du CESER BFC (Conseil économique, social et environnemental) le 25 juin dernier la réserve d’espaces à vocation maraîchère en périphérie des zones urbaines.

Il appartient aux collectivités de limiter davantage l’artificialisation des sols et de sanctuariser les bonnes terres agricoles. Toutefois, la préservation de cet espace d’innovation agricole doit bien évidemment passer par une solution paisible qui se construira grâce un dialogue constructif entre toutes les parties afin de garantir la pérennité d’un projet désormais reconnu sur le plan national en matière d’innovation agricole.