Chaque espèce est unique et irremplaçable, et sa disparition, irréversible, peut avoir des conséquences importantes et imprévisibles sur d’autres espèces, par un mécanisme d’effet « cascade ».Toutes les interactions sont encore très loin d’être connues, d’autant que seules 1,8 millions d’espèces sur environ 10 à 100 millions sont aujourd’hui identifiées. Il est donc impossible d’anticiper toutes les conséquences de la disparition d’une espèce. Jusqu’à une date récente, les « marais à obione » du Mont-saint Michel n’étaient par exemple pas considérés comme des milieux intéressants. On a découvert récemment qu’ils offrent en fait une ressource fondamentale pour les moules et les poissons de la baie.